Le “Moroccan Public Diplomacy Center” déplore l’accueil par l’Espagne du chef des
milices séparatistes du “polisario”, le sanguinaire Brahim Ghali poursuivi pour crimes de
guerre et graves violations des droits de l’Homme. Cette attitude “contraire aux principes de
bon voisinage et de partenariat” est un précédent gravissime qui nuit à la crédibilité du
gouvernement et à l’image de l’institution judiciaire espagnole.


Sachant que les intérêts des deux peuples exigent une entente pérenne entre les deux pays,
nous exhortons le gouvernement Espagnol à changer d’attitude envers son «partenaire
privilégié» au lieu d’opter pour l’inertie et la neutralité passive dans sa position sur l’affaire
du Sahara marocain surtout que bien avant la création du Polisario, L’Espagne sait très bien
qu’il n’avait pas colonisé une terra nullius et que les habitants du Sahara avaient vécu des
siècles sous les auspices de l’institution royale marocaine, via le lien d’allégeance.


Nous appelons donc le gouvernement et la justice espagnole à saisir l’opportunité historique
de la présence illégale du chef des milices du polisario sur le territoire espagnol pour
réactiver les procédures judiciaires visant à poursuivre ce criminel ainsi que tous les
responsables des crimes commis, rendre justice aux victimes marocaines et espagnoles et
mettre fin à l’impunité.